Motivations

Nombreuses!

En fait c'est tout un tas de petites choses qui ont décidé de ce départ... D'abord un échec et donc le besoin de relever la tête très vite pour dire « ça ne s'arrête pas là ».

La volonté de ne pas se sentir prisonnier d'un état de fait : j'élève seule mon enfant. Ma vie tourne donc beaucoup autour de lui. Mais sa vie à lui ne peut-elle pas tourner aussi un peu autour de la mienne. Autrement dit, mes rêves et mes projets peuvent prendre vie avec cet enfant. Et je vois même là une obligation. Comme tout parent, je me pose beaucoup de question sur l'éducation de Martin... Et j'y apporte les meilleures réponses que je puisse trouver. Donc je ferai des erreurs, et après tout c'est normal! Alors ma philosophie est la suivante : l'épanouissement de cet enfant n'est possible que si sa maman est elle même épanouie... Facile! Oui mais mon épanouissement passe par ce voyage... Qu'à cela ne tienne, nous partons.

Bien entendu, voyager seule n'est pas du tout la même chose que de voyager avec un enfant. Donc le voyage se fera au rythme de Martin. En fait, les tâches sont assez bien réparties. Maman choisit les destinations et Bébé fera l'itinéraire du quotidien. C'est lui qui dira si aujourd'hui on bouge ou si au contraire on reste là où nous sommes.

Ce voyage va donc demander une organisation sans doute plus grande que si j'avais voyagé seule, mais aussi une plus grande souplesse au quotidien parce qu'il est hors de question que ce voyage se transforme en calvaire. A titre d'exemple, il nous faudra trouver chaque jour un endroit pour que Martin fasse sa sieste. Et oui, pour un petit, la sieste n'est pas une option, c'est la condition de son équilibre et de sa bonne humeur, indispensable à son bon développement. Et ce repos quotidien sera sans doute bien mérité par tous les deux!...

Conséquence évidente de cette situation (voyager seule avec un enfant), le retour en France pourra se faire à n'importe quel moment. Si l'un de nous deux ne tient pas le coup, nous laisserons la vie de nomade et reviendrons vers nos petites habitudes, sans aucune honte et sans aucun regret. Le maître mot est le suivant : « l'échec ne serait pas de rentrer sans boucler le tour, l'échec serait de ne pas partir.»

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